Les appels aux coopératives de crédit ont été bloqués de manière inappropriée et étiquetés à tort comme spam, a écrit vendredi la CUNA à la Federal Communications Commission (FCC). Les commentaires de la CUNA ont été envoyés en réponse à un avis public sollicitant des commentaires en préparation d’un rapport du personnel sur le blocage des appels pour le Congrès, car la CUNA reste préoccupée par le fait que les communications des membres des caisses de crédit sont toujours bloquées et mal étiquetées par les fournisseurs de services vocaux.
La FCC a émis une ordonnance de blocage d’appels par défaut en 2019, et un solide plaidoyer de la CUNA, de la Ligue et des coopératives de crédit l’a amenée à inclure un mécanisme de notification et de réparation en temps opportun des appels bloqués par erreur dans son ordonnance de décembre 2020.
«La CUNA félicite la Commission d’avoir renforcé les exigences de recours telles qu’adoptées dans le troisième rapport et l’ordonnance en établissant une obligation de notification de blocage, à compter du 1er janvier 2022, et en exigeant que les fournisseurs de résiliation fournissent une mise à jour de leur statut dans les 24 heures», lit-on dans la lettre. «En particulier, une fois que l’obligation de notification devient effective, la Commission devrait continuer à évaluer l’efficacité des régimes de blocage ainsi que l’efficacité des mécanismes de recours pour inverser rapidement le blocage d’appels erroné.»
Certaines coopératives de crédit ont pu déterminer que leurs appels étaient bloqués, une ayant identifié plus de 100 000 appels bloqués. La plupart des coopératives de crédit n’ont pas été en mesure de prendre cette décision. Les coopératives de crédit ont constaté que les mécanismes de recours et les délais impartis n’étaient pas uniformes selon le fournisseur de services.
D’autres ont découvert lors de conversations avec des membres que les appels étaient qualifiés de spam potentiel ou suspecté.
La CUNA a noté que d’autres appels, y compris des Centers for Disease Control and Prevention, des contrôles de fraude et de bien-être, des appels d’établissements pénitentiaires, des appels de sociétés d’alarme et des appels avertissant de l’approche d’incendies de forêt ont été bloqués par erreur.
«En outre, la CUNA exhorte respectueusement la Commission à continuer d’évaluer la nécessité d’étendre les mécanismes de recours à l’étiquetage des appels», lit-on dans la lettre. «Comme CUNA et d’autres l’ont expliqué, qualifier à tort un appel légitime de spam ou d’escroquerie équivaut à un blocage et peut causer du tort en induisant les consommateurs en erreur à rejeter les appels importants ou critiques.»