L'UE va dévoiler une législation historique pour lutter contre le pouvoir de marché des Big Tech

Les personnes impliquées dans l’accord ont déclaré que les derniers détails pourraient encore changer et que le moment d’une annonce attendue pourrait glisser, alors que les négociateurs continuent des détails. Mais le cadre convenu ces derniers jours représente une percée cruciale pour le bloc, car il prévoit la plus grande refonte des lois régissant les plus grandes entreprises technologiques du monde depuis plus de deux décennies. La loi définira pour la première fois les règles de la taille les plateformes en ligne doivent être compétitives sur le marché de l’UE. Parmi les détails convenus par les organes de l’UE figure une mesure qui obligera les grandes entreprises technologiques à offrir aux consommateurs la possibilité de choisir une application de messagerie et un moteur de recherche lors de l’achat d’un nouveau smartphone. Les utilisateurs auront également le droit légal de désinstaller des applications. À l’heure actuelle, des entreprises telles qu’Apple et Google pré-téléchargent bon nombre de leurs services sur des appareils sans donner aux consommateurs un choix préalable. Les gens pourront également utiliser les services en ligne avec des restrictions plus importantes sur la manière dont ces entreprises traitent leurs données. Une autre mesure convenue entre les législateurs à Bruxelles obligera les services de messagerie à interagir avec les services concurrents de concurrents plus petits. Cela pourrait signifier qu’un utilisateur de WhatsApp appartenant à Meta devrait être en mesure d’envoyer des messages directement à un utilisateur d’un service de messagerie entièrement différent, brisant le modèle «fermé» que de nombreux groupes technologiques favorisent. Les régulateurs de l’UE ont fait valoir que les nouvelles règles seront transformatrice. Andreas Schwab, député européen allemand et acteur clé à Bruxelles, a déclaré que la loi sur les marchés numériques avait le potentiel de permettre « aux concurrents d’entrer sur un marché dominé par quelques entreprises et qu’elle limite la possibilité pour les entreprises existantes de fermer des marchés ». Mais les critiques suggèrent que la législation freinera l’innovation. Nick Clegg, président des affaires mondiales de la société mère de Facebook, Meta, a averti qu’il « risquait de fossiliser le fonctionnement des produits et d’empêcher l’itération et l’expérimentation constantes qui stimulent le progrès technologique ». Les hauts fonctionnaires de l’UE ont ignoré ces critiques et célèbrent les nouvelles règles, qui devraient être en place au début de 2023. Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, a déclaré au Financial Times : « Nous avons essayé par le passé de résoudre les problèmes de contrôle par le biais d’affaires de concurrence. Mais ces affaires peuvent prendre des années et entre-temps, le mal est fait pour les PME et les innovateurs. Il nous fallait une réponse innovante. Et nous [have] géré, envers et contre tout.

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